L’environnement

S’impliquer dans la fin de vie des médicaments

Que ce soit pour l’emballage des médicaments ou pour la gestion de leur fin de vie, nous œuvrons en étroite collaboration avec les organismes agréés par l’Etat dont nous sommes adhérents :

• Avec Cyclamed, qui pilote le dispositif national de tri et de valorisation des Médicaments Non Utilisés (M.N.U.) et dont Thierry Lhuillier, Directeur des Opérations chez UPSA est membre du bureau. En étant adhérent de Cyclamed, UPSA contribue à préserver l’environnement et la santé publique. En effet, un médicament non utilisé est un risque potentiel de confusion médicamenteuse quand il n’est pas trié, mais aussi un facteur de pollution pour nos sols et rivières quand il est jeté à la poubelle ou dans les toilettes.
• Avec l’Adelphe, qui est en charge de développer le recyclage des emballages ménagers des entreprises françaises. Outre notre contribution financière, nous sensibilisons et formons nos collaborateurs à l’éco-conception des emballages, et plus largement aux enjeux de la Responsabilités Elargie du Producteur (REP). Et la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), qui vise à atteindre zéro plastique à usage unique d’ici 2040, nous conforte encore plus dans notre démarche volontariste.

Enfin, UPSA dispose d’un centre de regroupement des déchets à Agen inauguré en 2008, en partenariat avec Veolia Propreté, et permettant d’optimiser la gestion des déchets collectés sur nos sites de production agenais et son transport vers les centres de traitement agréés. Outil de tri et de densification des déchets, la plateforme de stockage des déchets industriels permet aujourd'hui la séparation de 40 sortes de déchets annuels (dont carton, papier, bois, verre, rebuts de production, plastique, métaux, etc.) et l’acheminement soit vers un centre de recyclage soit vers un incinérateur avec valorisation de l’énergie. Ainsi, en 2020 :

• 250 tonnes recyclées en papeterie, plasturgie, verrerie, métallurgie, etc. ;
• 250 tonnes incinérées puis valorisées énergétiquement (dont 50 à 60 tonnes de résidus dans un centre d’enfouissement technique).

En 2021, UPSA installe un compacteur directement sur le site de Guyenne pour récupérer les déchets industriels dangereux (DID) comme les rebuts d’atelier.

Restauration d’entreprise : traque au plastique et anti-gaspi au menu

Parce que la réduction des déchets concerne toute l’entreprise, le restaurant d’entreprise UPSA des sites d’Agen a lancé un vaste chantier. Objectif : traquer les plastiques. C’est chose faite ! Les 50 000 barquettes en plastique ont été remplacées par un produit en pâte de bois (100% compostable et biodégradable). Résultat : une réduction de 650 kg de déchets plastiques par an ! Et idem pour les plateaux en plastique jadis utilisés pour livrer des repas en réunion ou en formation. Ils sont désormais entièrement en sucre de canne… Défi à venir : remplacer l’opercule en plastique sur les barquettes par une équivalence en carton ou en papier. Un pas de plus pour l’environnement !

Autre opération tout aussi vaste menée fin 2020 : la distribution aux collaborateurs des gourdes Gobi®. Et ce n’est pas par hasard si UPSA a choisi cette marque : elles sont éco-conçues, bio-sourcées, recyclables et réutilisables à l’infini sans compter leur design sympa… Mais surtout, elles sont 100% Made in France : fabriquées à Lagnieu (Ain) et assemblées en ESAT (Etablissement et service d’aide par le travail) par des personnes en situation de handicap. La traque du plastique est désormais en route sur les sites d’Agen : après la mise en place de fontaines à eau, l’utilisation de ces gourdes par nos collaborateurs pourrait supprimer 132 000 bouteilles en plastiques chaque année !

Réduire le gaspillage alimentaire, c’est aussi une réalité chez UPSA : sensibilisation des collaborateurs, nouvelle organisation du self, gestion des invendus reproposés au repas suivant en respectant les règles sanitaires ou encore collecte des restes des repas en traitement biodéchets.

Vidéo SERD 2020 : comment UPSA réduit sa consommation de plastique avec Serge Costa, Responsable du Restaurant le Trèfle à Agen.

Agir pour notre planète

2021 ouvre les portes d’une nouvelle décennie, placée par les Nations Unies sous le signe de la restauration des écosystèmes pour agir en faveur de la préservation de la biodiversité et dans la lutte contre le changement climatique. Le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) estime que, parmi les mesures permettant de limiter le réchauffement à 1,5°C à la fin du siècle, une hausse de 10 millions de km2 de forêts est nécessaire d’ici 2050.

En parallèle, en Côte d’Ivoire, les 234 forêts classées, dont la forêt de Séguié dans la région de l’Agnéby-Tiassa ont perdu en l’espace d’un demi-siècle plus de 70% de leur couvert forestier. En cause, l’agriculture extensive et la production de cacao, qui ont gagné du terrain sur les forêts primaires ivoiriennes, et l’exploitation non-durable de ces forêts pour répondre aux besoins croissants en bois de chauffe.

Plus que jamais, l’action pour les forêts est une contribution absolument nécessaire pour l’avenir de l’humanité (climat et biodiversité) à laquelle UPSA prend part aux côtés de l’Association Reforest’Action.

Déjà présents en Côte d’Ivoire où nous nous engageons à garantir un haut niveau de qualité de nos médicaments, UPSA soutient le projet permettant le développement de l’agroforesterie et la restauration d’une forêt classée via la plantation de 50 000 arbres d’une grande diversité d’essences (fruitières, légumineuses et forestières).

Les arbres sont plantés sur des portions de terres disséminées dans toute la région de l’Agnéby-Tiassa, autour des villages Agboville, Akoupé et Abengourou.

Un projet indispensable compte tenu des enjeux climatiques qui vient renforcer les efforts que nous menons actuellement en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.